Collaborateurs, étudiants ou toute autre personne en phase d’apprentissage, ont trouvé pendant la crise relative au Covid-19 et notamment lors du confinement, une réelle opportunité pour s’initier, pour la première fois, à un mode d’apprentissage dit numérique ou digital : le e-learning. Un mode certes fortement apprécié, plus ou moins efficace, mais en besoin de quelques améliorations sur certains axes afin qu’il puisse atteindre ses objectifs.
Par définition, le e-learning est un type de formation, bien évidemment en ligne puisqu’il s’attache au fameux préfixe « e » qui renvoie à web, numérique, ou cyber, qui utilise Internet et les nouvelles technologies digitales, dans le but d’améliorer les processus d’apprentissage. Ce type d’enseignement permet aux apprenants de pouvoir se former à distance, quand ils le souhaitent et d’avoir accès à différents contenus pédagogiques mis à leur disposition 24H/24 et peu importe l’endroit où ils se trouvent. Ainsi, ils peuvent se former dans le domaine qui les intéresse, chacun à son rythme. Or, le e-learning, qui se traduit par formation ou apprentissage en ligne en français, regroupe l’ensemble des méthodes de formation qui permettent d’apprendre par des moyens électroniques. Il est donc un usage des technologies de l’information et de la communication à des fins éducatives, comme le souligne la Commission européenne qui a défini en 2001 le e-learning comme « l’utilisation des nouvelles technologies multimédias et de l’Internet, pour améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant l’accès à des ressources et des services, ainsi que les échanges et la collaboration à distance ».
Aujourd’hui, l’apprentissage en ligne ou le e-learning s’est infiltré dans divers secteurs et domaines et sous diverses formes, notamment les logiciels éducatifs adoptés dans les écoles et universités, les campus virtuels ou encore les applications destinées à la formation des collaborateurs en entreprises ou encore MOOC pour l’auto-formation.
Même après un dénouement quasi-total de la crise sanitaire, le format à distance de l’apprentissage permet encore aujourd’hui à de nombreux stagiaires de continuer leur parcours de formation. Ces deux dernières années, les formations digitales ont été plus que jamais accessibles et les outils ont été énormément améliorés afin de mettre en place des parcours d’études interactifs, motivants et accompagnés sur mesure.
Quel accompagnement quand il s’agit du e-learning ?
Évidemment, le digital permet une grande flexibilité de par sa nature et les jeunes surtout y voient également une économie financière, et davantage de discrétion vis-à-vis de leur employeur. De plus, divers sont les facteurs qui expliquent le haut niveau de satisfaction des apprenants, nous en citons la qualité de l’intervenant et du contenu, mais aussi des éléments propres au format digital comme l’ergonomie et la facilité d’utilisation de la plateforme, ou encore l’aisance du formateur avec les outils digitaux. Toutefois, et si une bonne partie réussit à rester concentrée, certains apprenants ont du mal à maintenir haut leur intérêt et trouvent pénible le fait de devoir rester devant un écran, tandis que d’autres, encore une fois les plus jeunes, s’en lassent facilement et se déconnectent sans que leur interlocuteur ne puisse s’en rendre compte. Les études qui ont été menées à ce sujet ont montré que plus de 80% des apprenants sont prêts à refaire une formation en ligne si l’occasion se présente et que, pour ces mêmes personnes, l’accompagnement est un élément fondamental auquel il faut s’intéresser dès le début du processus. L’insatisfaction est alors, dans la majorité des cas, due à un mauvais accompagnement.
Du présentiel au distanciel : fluidifier le passage
Nul ne peut nier que le distanciel est de nos jours l’un des formats les plus appréciés, si ce n’est pas le plus préféré. Plusieurs aspects ont contribué à ce que ce mode soit tant admiré, notamment sa praticité, sa flexibilité organisationnelle, le gain de temps et la simplicité. En revanche, le présentiel reste convoité pour ses dimensions relationnelles, notamment les plus indispensables avec les autres apprenants. Cela dit, Un autre point majeur et très important pour les plus jeunes, en tant que la partie la plus encline majoritairement à recommander la formation à distance, c’est de déterminer les axes d’améliorations qu’il faudrait apporter aux formations à distance et la manière dont un éventuel passage total du présentiel au distanciel pourrait s’effectuer en toute fluidité. Dans ce sens, plusieurs suggestions sont là pour profiter pleinement des atouts technologiques, notamment l’optimisation qualitative et quantitative des vidéos, la prise en compte des disparités en termes de connexion Internet ou d’équipement, des contenus légers, des formateurs à l’aise avec les outils numériques et accessibles, etc. Cela dit, il n’est pas du tout nécessaire de couper les ponts avec tout ce qui relève du présentiel et on pourrait continuer à programmer des séances de groupes et à être interactifs, question de rester en contact direct avec les autres et de satisfaire la créature sociale que nous sommes.