Soigner au maximum les relations interpersonnelles – Entretien avec Guillaume REGNERY sur la QVT

Environnement de travail, collectif, corps et esprit et équilibre vie professionnelle vie personnelle sont les quatre piliers de la qualité de vie au travail pour la startup Renov Protein. Entretien avec Guillaume Regnery, co-fondateur de la startup.

DRH.MA : Pour commencer, qu’est ce que Renov Protein ?

G.R. : Renov Protein est une startup spécialisée dans la production d’engrais et d’alimentation animale à base d’insectes. Notre mission consiste à recycler les déchets organiques pour les valoriser en produits biologiques. Cette démarche s’inscrit dans une approche d’économie circulaire pour contribuer à des systèmes agroalimentaires plus durables.

Lire aussi

[INTERVIEW] Stage PFE : piloter la pyramide de talents chez Deloitte Maroc — Interview avec Mélanie BENALI et Hicham OUAZI

[INTERVIEW] Asmaa TAZI : « Le E-Challenge est devenu un véritable laboratoire d’innovation RH »

L’aventure a démarré en 2019.  On s’était dit qu’après la catastrophe écologique des incendies de Sydney puis la crise sanitaire du Covid19, avec son associé, nous avions  souhaité donner plus de sens à nos actions pour se lancer dans un nouvel objectif professionnel et surtout dans une startup à fort impact mondial.

DRH.MA : Comment appréciez-vous la qualité de vie au travail ?

G.R. : Pour moi, la qualité de vie est importante quel que soit le degré de responsabilité au sein de la structure ou le degré de séniorité.

Cette démarche s’inscrit dans une structure où bien-être, créativité, engagement et fidélité doivent rimer avec travail, performance et attractivité. Il est devenu primordial aujourd’hui qu’une entreprise donne de l’importance à ce sujet pour proposer une expérience de travail la plus optimale possible à son équipe et ce afin de réduire le stress, diminuer l’absentéisme et renforcer la rétention des talents.

On ne peut parler de bien-être au travail que quand l’authenticité intra personnelle est liée au bien-être subjectif et psychologique de l’individu. J’explique ceci par le fait que surtout les entreprises ne doivent porter l’attention sur l’aspect pécuniaire pour motiver les individus mais sur la communication, la proximité…Et donc ça passe par la nécessité de soigner les relations interprofessionnels.

DRH.MA :  Le sujet intéresse beaucoup les grandes structures. Qu’en est-il  d’une startup comme la vôtre ?

G.R. : Je pense que le plus important est d’offrir aux collaborateurs un espace sain et propice au bien-être physique et mental avec en ligne de mire quatre piliers : l’environnement de travail, le collectif, le corps et l’esprit et l’équilibre vie professionnelle vie personnelle.

En ce qui nous concerne, nous sommes une structure de 5 personnes et nous privilégions énormément la communication et la collaboration devient alors une source d’idées, de challenge et de développement.

Nous envisageons également des challenges sportifs afin de nous dépasser

DRH.MA : Sinon de manière générale, quelles sont les actions que les entreprises peuvent mettre en place ?

G.R. : Elles peuvent être nombreuses, j’en citerais quelques-uns à titre d’exemple. Comme je l’ai souligné précédemment le management de proximité est important. Si les hommes constituent la ressource stratégique majeure, les dirigeants s’en préoccupent au même titre que les enjeux économiques. Les patrons savent aujourd’hui que ce sont les salariés qui font la performance de l’entreprise.;

Il s’agit également de donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail, de restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail ;

– d’anticiper et prendre en compte l’impact humain des changements : tout projet de réorganisation ou de restructuration doit mesurer l’impact et la faisabilité humaine du changement ;

– Enfin, ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes et l’accompagner en cas de difficulté.