La transition vers une économie circulaire n’est plus une option mais une nécessité face à l’urgence climatique et à la pression croissante sur les ressources. Dans ce contexte, Les Eaux Minérales d’Oulmès se démarquent comme une référence marocaine et africaine. Leur sélection par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), en partenariat avec le gouvernement japonais, témoigne d’une exemplarité rare.
Le programme Plastic Circular Economy Learning and Exchange, organisé dans le cadre de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD9), a réuni neuf pays du continent. L’objectif : favoriser la diffusion des meilleures pratiques en matière de recyclage, d’innovation et de gestion durable des plastiques. Pour Oulmès, cette participation constitue à la fois une vitrine et un accélérateur. L’entreprise a pu s’inspirer des modèles japonais, réputés pour leur efficacité, et renforcer sa position de leader engagé au Maroc.
Cette distinction va bien au-delà d’une simple reconnaissance. Elle inscrit l’entreprise dans une dynamique de coopération internationale et ouvre la voie à des partenariats stratégiques dans la transition écologique.
Un leadership féminin au service de la RSE
Au cœur de cette démarche se trouve un leadership incarné par Mme Aïcha Kouraich, Directrice QHSE et RSE des Eaux Minérales d’Oulmès. Son intervention remarquée lors de l’Assemblée Générale de l’Association des Commerçants et Consommateurs du Plastique (ACCP) a mis en avant l’ambition marocaine en matière d’économie circulaire.
Son discours a souligné deux dimensions complémentaires : l’importance de tisser des alliances avec les acteurs africains et internationaux, et la conviction que la transition durable repose aussi sur l’innovation sociale. En mettant l’accent sur l’inclusion, la formation et la qualité de vie au travail, Mme Kouraich illustre une génération de dirigeantes marocaines qui placent la RSE au cœur de la performance économique.
Cet engagement reflète une transformation plus large : la montée en puissance du leadership féminin dans des secteurs historiquement dominés par les hommes. Les Eaux Minérales d’Oulmès contribuent ainsi à faire évoluer les codes managériaux et à inspirer d’autres entreprises du Royaume.
La RSE comme levier stratégique RH
Si la dimension environnementale reste centrale, la RSE chez Oulmès ne se limite pas à la gestion des déchets ou à la réduction de l’empreinte carbone. Elle s’articule autour d’une stratégie globale intégrant les ressources humaines comme vecteur de changement.
Un exemple emblématique réside dans la plateforme logistique de Sidi Maarouf. Au-delà de ses performances opérationnelles, ce site incarne une politique de féminisation des métiers dits « frontline ». Désormais, des femmes exercent des fonctions telles que conductrices de camions, caristes, vendeuses ou préparatrices de commandes. Cette démarche illustre la volonté de briser les stéréotypes et de promouvoir une égalité réelle des chances.
Parallèlement, le dispositif LEMO CARE s’impose comme un pilier du bien-être au travail. Centré sur la santé psychologique des collaborateurs, il combine prévention, accompagnement et suivi. En intégrant la santé mentale dans sa stratégie RH, l’entreprise anticipe un enjeu majeur pour les organisations modernes : concilier performance et équilibre personnel.
La RSE devient ainsi une ressource interne, favorisant la motivation, la fidélisation et l’engagement des collaborateurs. En investissant dans le capital humain, Oulmès démontre que la durabilité passe autant par les équipes que par les technologies.
Une contribution tangible à la transition écologique
La participation au programme de Tokyo s’inscrit dans une continuité logique pour une entreprise déjà engagée sur plusieurs fronts environnementaux et sociaux. La réduction des déchets plastiques, la limitation des émissions de carbone et la valorisation des ressources locales figurent parmi les priorités opérationnelles.
Mais Oulmès va plus loin en intégrant une dimension sociétale. L’entreprise soutient les coopératives féminines, finance la scolarisation de milliers d’écolières via l’école Al Manbaa, et contribue à la promotion du sport féminin à travers la première équipe de cyclisme Sidi Ali Unlock. Ces initiatives traduisent une approche holistique où le développement durable s’étend à l’éducation, à l’inclusion et à l’autonomisation des femmes.
Ce maillage entre environnement, RH et ancrage social confère à l’entreprise une légitimité renforcée. Elle s’impose comme un acteur citoyen, en phase avec les orientations stratégiques du Maroc en matière de développement durable.
Innovation et nouvelles perspectives RH
L’ouverture vers les pratiques japonaises offre des opportunités inédites. La gestion avancée des déchets plastiques, l’intégration des technologies vertes et l’efficacité des filières de recyclage inspirent déjà de nouvelles pistes d’action.
Pour les ressources humaines, l’impact est direct. L’émergence de nouveaux métiers liés à l’économie circulaire exige une montée en compétences rapide. Les Eaux Minérales d’Oulmès anticipent cette transformation par la formation continue, le développement de l’expertise en technologies propres et la promotion de la mixité dans des filières techniques.
Dans cette logique, l’entreprise ne se contente pas d’intégrer l’économie circulaire à son modèle industriel. Elle en fait un axe stratégique RH, préparant ses collaborateurs à relever les défis de demain et consolidant leur employabilité dans des secteurs émergents.
Un modèle inspirant pour le secteur privé marocain
La reconnaissance accordée par l’ONUDI marque une étape importante pour l’entreprise et, plus largement, pour l’écosystème marocain. Elle démontre que le secteur privé peut jouer un rôle central dans les transitions écologiques et sociales.
La démarche d’Oulmès invite d’autres entreprises à dépasser la logique de conformité pour adopter une approche proactive et innovante. En intégrant pleinement la RSE dans leur stratégie, elles peuvent non seulement renforcer leur compétitivité, mais aussi contribuer à l’inclusion sociale et à la durabilité environnementale.
Dans un marché de plus en plus sensible à la réputation et aux engagements sociétaux, la différenciation passera par la capacité à conjuguer rentabilité et responsabilité. Les Eaux Minérales d’Oulmès en offrent une illustration concrète.
La participation des Eaux Minérales d’Oulmès au programme international de Tokyo dépasse le cadre symbolique. Elle traduit une ambition nationale et envoie un signal clair : le Maroc est en mesure de se positionner comme un acteur de référence dans la transition écologique et sociale.
En articulant une stratégie RSE complète, l’entreprise démontre que le secteur privé peut être un moteur du changement. L’accent mis sur l’inclusion, la santé mentale, la féminisation et la formation continue reflète une compréhension fine des attentes contemporaines des collaborateurs et des citoyens.
Les Eaux Minérales d’Oulmès illustrent comment une entreprise marocaine peut conjuguer ancrage local et rayonnement international, performance industrielle et responsabilité sociétale. Ce modèle inspire non seulement les acteurs économiques, mais aussi les décideurs publics qui voient dans la coopération entre entreprises et institutions un levier essentiel pour construire un avenir durable et inclusif.







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