Le test SIGMUND

Le test SIGMUND, crée par l’entreprise du même nom, est un des tests de personnalité les plus spécialisés, orienté exclusivement RH et recrutement. Il existe en plusieurs langues, et comporte 35 tests (en version en ligne, ou Windows).

Les tests SIGMUND prennent en compte les spécificités de nombreux métiers, offrant ainsi des tests adaptés aux fonctions recherchées par les entreprises (par exemple les métiers de la santé ou de l’ingénierie). Concernant le recrutement, ils mettent en relief la personnalité, l’aptitude pour occuper un poste précis mais aussi la motivation. Pour ce qui est de l’aspect organisationnel de l’entreprise, ils offrent la possibilité d’analyser le potentiel et les talents, ainsi que la personnalité des collaborateurs.

Pour ce faire, 38 traits de personnalités sont analysés, répartis en trois domaines bien distincts qui sont : la vie professionnelle, oui, mais aussi la vie sociale et relationnelle et, pour finir, et plus généralement, la dimension psychologique globale.

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Quelques exemples :

Pour ce qui est de la vie professionnelle, nous retrouvons des traits comme le sens de la négociation, la capacité de gestion, la volonté, l’ambition, la combativité, la capacité d’apprentissage, la compétitivité…

La vie sociale et relationnelle, elle, évalue des traits dont on peut citer la capacité d’écoute, la capacité de collaborer en équipe, l’optimisme, la timidité, le respect de l’autorité…

Quant à la dimension psychologique, elle étudie des traits comme l’acceptation de l’échec, la spontanéité, la stabilité émotionnelle, la confiance en soi…

A savoir que ces traits sont hiérarchisés proportionnellement au poste ou à l’évolution que recherche l’entreprise. C’est-à-dire que le résultat lui-même dépend de l’objectif de l’entreprise. Un bon résultat ici pourrait en être un mauvais là, pour faire bref.

Comment se passe le test ?

Ce n’est pas un test court… 450 est le nombre de questions auxquelles on doit répondre. Pour chacune, un délai est accordé, afin de choisir une réponse parmi celles qui sont proposées. Et il faut répondre dans les temps. Une fois cela fait, le test n’est pas fini pour autant. Il faut encore faire preuve de patience et satisfaire aux besoins d’une auto-évaluation (le recruteur doit vous demander de vous évaluer vous-mêmes sur certains des 38 traits de personnalité et vous devez répondre) puis un entretien de débriefing. L’auto-évaluation sert à établir une correspondance avec le test effectué.

Il est à noter ici que les questions sont posées selon un ordre aléatoire et que le temps accordé varie selon le niveau d’études et peut être de 10 à 30 secondes. En cas de non réponse, l’ordinateur passe automatiquement à la question suivante, sans possibilité de revenir à la question à laquelle on n’a pas répondu.

Bon à savoir

L’un des avantages de ce test est qu’il est quasiment impossible de tricher, à moins d’être un génie (et pourquoi un génie tricherait-il ?). Cela car l’ordre des questions change continuellement, que les questions sont interconnectées et qu’elles sont, comme nous l’avons dit, au nombre de 450. Tenter de faire le lien entre les différentes questions peut être relativement possible, mais se souvenir de réponses éloignées de nous (car nous avons triché), cela est une chose des plus improbables. Surtout avec les délais accordés.

D’ailleurs, le test propose de calculer un « coefficient de cohérence », permettant ainsi au recruteur ou à l’employeur de déceler les tentatives de tricherie, et même les réponses données au hasard. Mauvaise idée, donc !

Et il n’en reste pas là. Un taux de sincérité est même donné, étant calculé en fonction de l’analyse des temps de réponse. Le test pose aussi des questions-pièges, afin de déjouer les biais de désirabilité, ou pour dire les choses autrement les réponses de l’homme ou de la femme « parfait(e) ».

Il convient donc, pour réussir un test SIGMUND, d’être le plus honnête et sincère possible, sans aucune ambition de plaire.

Exemples de questions :

Question 1

Que pensez-vous de cette phrase de Paul Valéry « Que de choses il faut ignorer pour agir » :

C’est très juste.

C’est juste.

Ça n’est pas si simple.

C’est faux.

Question 2

Que pensez-vous de la phrase : « La vie est souvent dure pour les faibles » :

C’est très juste.

C’est juste.

Ce n’est pas si simple.

C’est faux.