• A propos
  • Recrutement
  • Publicité
  • Nous contacter
  • ISSN : 2820-7033
mercredi, 19 novembre, 2025
DRH.ma
No Result
View All Result
  • Actualité RH
  • Interviews
  • Articles
    • Marque Employeur & Communication RH
    • Évaluations & Tests RH
    • Recrutement & Onboarding
    • Formation & Développement RH
    • Rémunération & Avantages Sociaux
    • Qualité de Vie au Travail (QVT)
    • RSE & Développement Durable
    • Santé et Sécurité au Travail
    • Diversité & Inclusion
    • Management & Leadership
    • Stratégie RH
    • Organisation RH
    • Technologie RH & IA
    • Dialogue Social & Politiques RH
    • Lifestyle RH
  • Dossiers
  • Nominations
  • Etudes
  • Offres d’Emploi
  • Textes de Loi
    • Code du Travail
    • Loi Droit de Grève 2025
  • Actualité RH
  • Interviews
  • Articles
    • Marque Employeur & Communication RH
    • Évaluations & Tests RH
    • Recrutement & Onboarding
    • Formation & Développement RH
    • Rémunération & Avantages Sociaux
    • Qualité de Vie au Travail (QVT)
    • RSE & Développement Durable
    • Santé et Sécurité au Travail
    • Diversité & Inclusion
    • Management & Leadership
    • Stratégie RH
    • Organisation RH
    • Technologie RH & IA
    • Dialogue Social & Politiques RH
    • Lifestyle RH
  • Dossiers
  • Nominations
  • Etudes
  • Offres d’Emploi
  • Textes de Loi
    • Code du Travail
    • Loi Droit de Grève 2025
No Result
View All Result
DRH.ma I Le Magazine en ligne du Décideur RH
No Result
View All Result

2026, l’année des RH publiques : lecture dans la Loi de Finances 2026

Le projet de Loi de Finances 2026 confirme la priorité donnée à la rémunération et au recrutement dans le secteur public. Entre hausse de la masse salariale, allègement fiscal et nouveaux concours, le Maroc assume un choix clair : investir massivement dans son capital humain. Mais derrière cette ambition sociale se profile un défi budgétaire majeur, celui de la soutenabilité à long terme.

28 octobre
in Dialogue Social & Politiques RH
Reading Time: 8 mins read
2026, l’année des RH publiques : lecture dans la Loi de Finances 2026 l DRH.ma

2026, l’année des RH publiques : lecture dans la Loi de Finances 2026 l DRH.ma

Partager sur LinkedinPartager sur TwitterPartager sur FacebookPartager sur WhatsappPartager par Email

La masse salariale publique poursuit sa progression à un rythme soutenu. Les dépenses de personnel de l’État passeront de 140 milliards de dirhams en 2021 à 193 milliards en 2026, soit une hausse de plus de 40 %. Elles représenteront près de 11 % du PIB, un des niveaux les plus élevés du continent.

Cette inflation des dépenses s’explique par les revalorisations salariales successives et les vagues de recrutement engagées depuis 2022 dans la fonction publique. En cinq ans, le salaire net moyen des agents est passé de 8 237 dirhams à 10 100 dirhams, tandis que le salaire minimum a été relevé de 3 000 à 4 500 dirhams nets. Ces hausses, portées par le dialogue social, ont redonné du souffle au pouvoir d’achat des fonctionnaires, mais pèsent désormais lourdement sur les équilibres budgétaires.

Le gouvernement défend ce choix comme un investissement dans la stabilité sociale et la qualité du service public. Les syndicats, eux, saluent une politique de reconnaissance, tout en demandant une meilleure corrélation entre salaire et performance. L’État devra désormais transformer cette dépense en levier d’efficacité.

Lire aussi

CNSS : une réforme de gouvernance pour restaurer transparence et confiance l DRH.ma

CNSS : une réforme de gouvernance pour restaurer transparence et confiance

Tadarroj : signature à Mohammedia de deux conventions pour la formation par apprentissage dans l’agriculture et la pêche l DRH.ma

Tadarroj : signature à Mohammedia de deux conventions pour la formation par apprentissage dans l’agriculture et la pêche

Revalorisation et pouvoir d’achat : le levier fiscal

Pour 2026, le gouvernement mise aussi sur la fiscalité du revenu pour renforcer le pouvoir d’achat. Le projet de loi introduit plusieurs mesures d’allègement :

  • Exonération totale jusqu’à 6 000 DH de salaire mensuel ;
  • Baisse du taux marginal supérieur, ramené de 38 % à 37 % ;
  • Réduction de moitié de l’impôt pour les revenus mensuels compris entre 6 000 et 10 000 DH.

L’effet attendu est un gain net moyen d’environ 400 dirhams par mois pour les ménages concernés. En parallèle, la défiscalisation complète des pensions de retraite de base dès 2026 bénéficiera à près de 750 000 retraités, pour un coût estimé à 1,2 milliard de dirhams.

Enfin, la hausse des allocations familiales à partir du quatrième enfant complète ce dispositif. L’ensemble des mesures fiscales représente une injection d’environ 7 milliards de dirhams dans le revenu disponible des ménages. Un geste social fort, dans un contexte de pouvoir d’achat fragilisé par l’inflation des années 2022-2024.

Dialogue social : continuité des engagements

Les accords sociaux signés depuis 2022 se poursuivent et pèsent sur les prévisions 2026. L’accord d’avril 2022, prolongé en 2024, avait octroyé 1 000 DH d’augmentation générale aux fonctionnaires, versés en deux tranches (500 DH en 2024, puis 500 DH en 2025). Les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’enseignement supérieur ont, en outre, bénéficié d’enveloppes sectorielles supplémentaires totalisant plus de 22 milliards de dirhams.

L’État a également engagé une simplification de la grille administrative : la suppression de l’échelle 7 et la promotion automatique vers l’échelle 8 ont fluidifié les carrières. Le quota annuel de promotions a été relevé de 33 % à 36 %. Ces mesures, combinées à l’instauration d’un congé de paternité de 15 jours payés, participent à moderniser la fonction publique marocaine, tout en alignant ses standards sur ceux observés dans les administrations avancées.

Dans le secteur privé, la revalorisation du SMIG (+20 % sur quatre ans) et la convergence progressive avec le SMAG agricole traduisent la volonté de rapprocher les conditions sociales entre monde urbain et rural. Ces dispositifs devraient porter le SMIG à 3 250 dirhams nets en 2026, consolidant la protection des travailleurs à bas revenus.

Un plan de recrutement sans précédent

Le projet de Loi de Finances 2026 prévoit la création de 36 895 postes budgétaires, un chiffre record. Les priorités sont claires : rajeunir les effectifs et combler les besoins criants dans les secteurs sociaux.

  • Ministère de l’Intérieur : 13 000 postes. Un renforcement des administrations territoriales et des services de sécurité, dans une logique de proximité et d’efficacité.
  • Santé et protection sociale : 8 000 postes. Des médecins, infirmiers et techniciens pour accompagner la généralisation de la couverture médicale et la construction de nouveaux hôpitaux.
  • Défense nationale : 5 500 postes. Le volet cybersécurité devient prioritaire, avec l’intégration de profils civils spécialisés dans la sécurité des systèmes d’information.
  • Économie et Finances : 2 600 postes. Des contrôleurs et agents de recouvrement pour renforcer la mobilisation des recettes.
  • Administration pénitentiaire : 2 020 postes, et enseignement supérieur : 1 759 postes pour soutenir la recherche et la formation universitaire.

Ces recrutements massifs visent à répondre à la fois à la demande sociale et au besoin de compétences nouvelles dans une administration en mutation. L’enjeu sera désormais de garantir la qualité de ces recrutements et leur adéquation avec les priorités nationales.

Inclusion et diversité : une administration en transformation

La fonction publique marocaine s’oriente vers une plus grande diversité. Depuis 2018, les concours unifiés pour personnes en situation de handicap ont permis d’intégrer plus de 1 200 fonctionnaires concernés, avec un objectif légal de 7 % de postes réservés. Une nouvelle édition de ce concours est prévue fin 2025.

La féminisation des effectifs progresse également : les femmes représentent aujourd’hui plus de 40 % des agents publics, particulièrement dans les secteurs de l’éducation et de la santé. L’enjeu reste désormais l’accès aux postes de direction. Des programmes de mentorat et de leadership au féminin sont en développement pour briser le plafond de verre.

Enfin, le rajeunissement des effectifs s’affirme comme une priorité. Avec une moyenne d’âge supérieure à 45 ans, la fonction publique doit intégrer de nouveaux profils jeunes et formés aux compétences numériques. L’administration digitale, la gestion de la donnée et la cybersécurité deviennent des axes stratégiques du recrutement 2026.

La soutenabilité budgétaire au centre du débat

Derrière cette politique volontariste se cache une équation délicate : maintenir la trajectoire de réforme sociale sans compromettre la stabilité financière. Le gouvernement vise un déficit ramené à 3 % du PIB en 2026, contre 3,5 % en 2025.

Les recettes fiscales devraient progresser grâce à la croissance estimée à 3,5 % et à un meilleur recouvrement. Mais la masse salariale, qui absorbe plus de la moitié des dépenses ordinaires, réduit la marge d’investissement. La réussite du PLF 2026 dépendra donc de la capacité à convertir la dépense publique en gains d’efficacité, à travers la digitalisation, la simplification administrative et la culture de l’évaluation.

Le cap fixé pour 2026 illustre une mutation : l’État ne se contente plus d’augmenter les salaires, il cherche à moderniser son appareil administratif. La transformation digitale, la rationalisation des structures et la mise en place d’indicateurs de performance deviennent les priorités du nouveau management public.

Au-delà des chiffres, le véritable défi de la Loi de Finances 2026 réside dans la capacité du Maroc à faire évoluer sa culture de gestion publique. Si les investissements dans la fonction publique se traduisent par une amélioration tangible des services et une meilleure efficacité institutionnelle, alors cette politique salariale trouvera sa légitimité économique et sociale.

Tags: digitalisationfonction publiqueInclusionLoi de Finances 2026masse salarialePouvoir d'achatRecrutementRevalorisation salarialeRH publiquessoutenabilité budgétaire
Share2Tweet7Share11SendSend

Articles qui pourraient vous intéresser

Former 100 000 jeunes non diplômés : une initiative prometteuse, mais un choix institutionnel discutable l DRH.ma

Former 100 000 jeunes non diplômés : une initiative prometteuse, mais un choix institutionnel discutable

Le 27 octobre 2025, le gouvernement a lancé un nouveau programme national de formation destiné aux jeunes non diplômés. Objectif : offrir un parcours qualifiant à 100 000 jeunes d’ici 2030. Si l’ambition est louable, une question de fond persiste : pourquoi créer un dispositif...

Industrie marocaine : 42 700 nouveaux emplois et une transformation silencieuse des métiers l DRH.ma

Industrie marocaine : 42 700 nouveaux emplois et une transformation silencieuse des métiers


En 2024, l’industrie marocaine a généré 42 714 emplois supplémentaires, portant le total à plus d’un million d’actifs dans le secteur. Derrière cette performance se profile une mutation profonde : le centre de gravité de l’emploi se déplace des industries traditionnelles vers les filières technologiques....

Tadaroj : un pari audacieux pour la formation par apprentissage au Maroc l DRH.ma

Tadaroj : un pari audacieux pour la formation par apprentissage au Maroc


Le programme national Tadaroj, lancé le 27 octobre 2025 à Rabat, ambitionne de former 100 000 jeunes chaque année par la voie de l’apprentissage. Présenté comme une réponse à la crise de l’employabilité, ce dispositif suscite autant d’espoirs que de doutes. Entre volontarisme politique et...

Le recul du chômage à 13,1 % au 3ᵉ trimestre : une dynamique encourageante pour l’emploi l DRH.ma

Le recul du chômage à 13,1 % au 3ᵉ trimestre : une dynamique encourageante pour l’emploi

Le taux de chômage national s’est établi à 13,1 % au troisième trimestre 2025, contre 13,5 % un an plus tôt. Cette baisse, observée aussi bien en milieu urbain que rural, traduit une amélioration progressive du marché de l’emploi, notamment chez les jeunes et les...

No Result
View All Result
[INTERVIEW] Stage PFE : piloter la pyramide de talents chez Deloitte Maroc — Interview avec Mélanie BENALI et Hicham OUAZI l DRH.ma

[INTERVIEW] Stage PFE : piloter la pyramide de talents chez Deloitte Maroc — Interview avec Mélanie BENALI et Hicham OUAZI

Recruter sur TikTok et Instagram : faut-il y aller ? l DRH.ma

Recruter sur TikTok et Instagram : faut-il y aller ?

Sourcing PFE à l’ère de l’IA : comment utiliser les outils pour identifier et cibler les profils pénuriques l DRH.ma

Sourcing PFE à l’ère de l’IA : comment utiliser les outils pour identifier et cibler les profils pénuriques

L’expérience PFE comme pilier de la marque employeur : transformer vos stagiaires en ambassadeurs l DRH.ma

L’expérience PFE comme pilier de la marque employeur : transformer vos stagiaires en ambassadeurs

Charte des stages 2026 : le guide pour rédiger une politique interne qui protège l’entreprise et valorise le stagiaire l DRH.ma

Charte des stages 2026 : le guide pour rédiger une politique interne qui protège l’entreprise et valorise le stagiaire

  • A propos
  • Recrutement
  • Publicité
  • Nous contacter
  • ISSN : 2820-7033
Nous contacter +212.520.522.441

Copyright © DRH.MA 2025

No Result
View All Result
  • Actualité RH
  • Interviews
  • Articles
    • Marque Employeur & Communication RH
    • Évaluations & Tests RH
    • Recrutement & Onboarding
    • Formation & Développement RH
    • Rémunération & Avantages Sociaux
    • Qualité de Vie au Travail (QVT)
    • RSE & Développement Durable
    • Santé et Sécurité au Travail
    • Diversité & Inclusion
    • Management & Leadership
    • Stratégie RH
    • Organisation RH
    • Technologie RH & IA
    • Dialogue Social & Politiques RH
    • Lifestyle RH
  • Dossiers
  • Nominations
  • Etudes
  • Offres d’Emploi
  • Textes de Loi
    • Code du Travail
    • Loi Droit de Grève 2025

Copyright © DRH.MA 2025

Ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies. Consultez notre Politique de confidentialité et de cookies.