La digitalisation et le perpétuel essor des nouvelles technologies a fait des ravages sur le secteur de l’e-learning. En effet, ce marché, après avoir été en vogue, est désormais en chute libre. Ce sont plusieurs dizaines de milliards de dollars de déclin que ce secteur a connu ces dernières années. L’e-learning ne séduit plus. Et la mode, aujourd’hui, est au digital learning.
Qu’est-ce que c’est ?
Grandes différences entre le digital learning et l’e-learning, bien que l’un (le digital) a englobé l’autre (l’e-). Car le digital learning propose les vidéos de formation et la classe virtuelle chères aux e-learning, tout en offrant d’autres types d’expérience de formation, dont on peut citer les quizz et les serious games. Généralement, le digital learning est ce que l’on pourrait qualifier de format d’apprentissage digital offrant aux participants tout ce qu’il faut pour acquérir de nouvelles compétences, tout en respectant leur autonomie. Une plus simple accessibilité, par rapport aux processus de formation classique usuels, sans rien risquer en matière de qualité de l’enseignement (ni en ce qui concerne la mémorisation), est également un atout du digital learning.
Les outils numériques proposés par le digital learning sont attractifs et le participant n’est pas passif (il est acteur). Action et interaction y sont les maîtres-mots. Se former en jouant ou en expérimentant, grâce au serious game ou à la réalité virtuelle, devient possible, et un seul terme ressort de cette expérience : c’est stimulant !
L’accès à ce type de formation est tout aussi aisé. Avec une simple tablette ou même un smartphone, on peut accéder, où que l’on soit, à jeux, interviews, quizz… Et puisque les collaborateurs tendent à suivre l’air du temps, et donc sont de plus en plus digitalisés, l’attrait du digital learning est on ne peut plus certain. Si toutefois ce qui lui est proposé plait, c’est à souligner.
Avantages et inconvénients
Avec le digital learning, l’efficacité des entreprises est augmentée, les coûts de formations sont réduits tout en augmentant leur rentabilité, la formation est facile d’accès (de n’importe où) et disponible 24h/24 et 7j/7, les interfaces interactives sont motivantes et captivantes, plaisir et apprentissage ne sont plus qu’un, les compétences sont développées de manière ludique, le parcours (de formation) est personnalisé, l’autonomie du collaborateur est rendue sacrée, et les résultats sont très rapides.
Mais comme il y a du bon et du mauvais en chaque chose, le digital learning comporte quelques inconvénients qu’il convient de prendre en considération : l’absence de cadre imposé peut rendre compliqué la gestion de la formation (autonomie en cause), le degré de motivation ne peut être géré que par le collaborateur, la distance entre le formateur et l’apprenant (pas ou peu de contact direct) peut rendre difficile l’accès à des réponses dont a besoin le collaborateur, l’investissement dans les outils peut être couteux et, vu que c’est un procédé encore jeune, les entreprises peuvent manquer de personnel qualifié pour développer le digital learning.
Exemples de formations
Le digital learning englobant, comme nous l’avons précisé, l’e-learning, nous pouvons donc citer : la classe virtuelle qui est le rassemblement de formateurs et apprenants dans un lieu virtuel ; les serious games (qui peuvent être collectifs), eux, reposent sur plusieurs procédés dont les noms disent long : simulation, gamification… ; les fameux MOOCs (Massive Open Online Course) qui consistent en l’utilisation d’une plateforme offrant plusieurs outils pour accéder à une formation : vidéos, documents, quizz… ; les SPOC (Small Private Online Course) qui sont des formations interactives permettant une interaction optimale du formateur avec un groupe réduit d’intervenants, dans le but d’assurer un suivi et de favoriser les échanges ; le mobile learning dont le nom explique tout (apprendre où qu’on soit au moment que l’on veut) ; le Social learning quant à lui est souvent utilisé parallèlement à d’autres pratiques de formation et permet à un groupe d’échanger et de partager les expériences d’un membre avec les autres : et, finalement, nous pouvons citer l’adaptative learning qui permet la personnalisation des formations à l’attention de chaque collaborateur selon sa fonction et le renvoie à des parcours de formation précis ou à des modules et ateliers dont il pourrait avoir besoin plus que les autres collaborateurs.
Les offres en matière de digital learning sont absolument innombrables et il conviendrait peut-être aux DRH des entreprises de s’informer et d’envisager très sérieusement d’opter pour cette option. Sans oublier l’évolution constante de ce même domaine, car c’est bel et bien un domaine prometteur.