Toute entreprise de nos jours dont l’activité professionnelle nécessite des déplacements fréquents se retrouve dans le besoin de disposer d’une flotte automobile. Si pour les plus grandes entreprises et les multinationales, l’acquisition d’une flotte à titre de propriété relève de l’évident, pour les PME, ce n’est pas toujours le cas, surtout pour celles dont le nombre de collaborateurs amenés à voyager est plus ou moins important. Cela dit, une acquisition à titre de location, notamment de longue durée, séduit de plus en plus de chefs d’entreprises, qui y trouvent un chemin sûr pour gagner en confort et en coût global. Ce dernier, comprenant loyer, taxes et consommation de carburant, a convaincu nombre d’entreprises de la rationalité de ce choix.
Tout d’abord, le premier avantage que propose une location de longue durée est le fait d’avoir un seul et unique interlocuteur pour tout un tas de services, notamment l’entretien, l’assistance, la fourniture d’un véhicule de remplacement, l’assurance, la gestion du carburant, le renouvellement des pneumatiques, etc. Ce paramètre n’est pas du tout des moindres et parvient lui seul à attirer l’attention des chefs d’entreprises sur la location longue durée.
Par ailleurs, cette formule de location fait bénéficier le locataire d’une certaine tranquillité par rapport à ses partenaires, qu’il s’agisse de filiales de banques, de captives de constructeurs (société de LLD appartenant à un constructeur automobile) ou d’indépendants. De ce fait, le locataire, soit l’entreprise dans ce cas, dispose d’une flotte, pour un kilométrage et une durée déterminés en fonction de ses besoins, en échange d’un loyer constant. Elle doit restituer la voiture bien évidemment en fin de contrat. En effet, cette solution évite de mobiliser une somme pour l’achat de toute une flotte de voitures et constitue en même temps une charge fixe, donc déductible de l’impôt sur les sociétés.
S’agissant de la fiscalité, la TVA est récupérable sur les loyers et prestations des véhicules utilitaires et l’entreprise possèdera une connaissance précise du coût d’usage des véhicules grâce au reporting qui reprend les différentes prestations. Bref, la location longue durée lisse le poste de charges, décharge le locataire des tracas de la revente et efface les soucis administratifs.
Carburant : La note est à s’en méfier !
Ce point n’est pas des moindres, les cartes carburant. Dans ce sens, il est primordial de comparer les propositions des loueurs en matière de cartes carburant. Généralement, les prestataires imposent une marque dominante sur le marché mais il faut quand même faire le tour de toutes les propositions, surtout si l’on tient compte du fait que le budget alloué au carburant représente environ 20 % du coût d’utilisation d’un véhicule de société, pour éviter que cela ne pèse lourd sur la trésorerie de l’entreprise.
En outre, toute entreprise est censée être vigilante quant à la durée du contrat de location longue durée ainsi qu’au forfait kilométrique. Il faudrait donc bien évaluer son rythme de roulage, c’est-à-dire son kilométrage mensuel ou annuel moyen mentionné sur le contrat. Si jamais l’utilisation réelle s’en écarte significativement, et afin d’éviter des pénalités de sur-roulage ou même des fois des indemnités de sous-roulage, il est préférable de demander un avenant.
Un courtier… Pourquoi pas ?
Recourir à un courtier, pour plusieurs entreprises dont la flotte automobile envisagée se situe entre 20 et 50 véhicules, peut faire l’objet d’une solution efficace. En fait, ces spécialistes, armés de leur puissance d’achat, sont capables de mieux négocier qu’une entreprise isolée, et ce en mettent les loueurs en concurrence. Il s’agit d’une bonne et meilleure alternative aux appels d’offres systématiques mis en place par les entreprises dans ce genre de situations.