Acronyme de « Massive Open Online Course », le MOOC est un nouveau type de formation en ligne qui regroupe des vidéos, du contenu texte, des forums de discussions et permet de valider ses acquis avec des exercices. Ouvert par session ou toute l’année, il permet de se former gratuitement sur une multitude de sujets et rassemblent des milliers d’internautes. Des interventions des meilleurs professeurs de la planète sont à portée de tous. Il s’agit bien d’une opportunité d’obtenir une certification de l’établissement qui diffuse le contenu et d’enrichir son CV pour booster son employabilité. Généralement, un MOOC est cadencé dans le temps et se répartit sur des périodes d’apprentissages plus ou moins strictes et plus ou moins longues, permettant ainsi de créer des promotions d’apprenants, comme lors d’une formation en présentiel. En principe, il est toutefois possible de se former à moindre coût, à son rythme, où et quand on le souhaite.
En général, les MOOC sont composés d’activités pédagogiques, comme des courtes vidéos, des quiz (intermédiaires, par chapitres), des exercices pratiques, voire même, dépendamment du MOOC, des travaux collaboratifs. Pour tout participant, et après avoir suivi un MOOC et répondu aux attentes de l’équipe pédagogique (résultats aux quizz, projets/devoirs à rendre, évaluations par les pairs), il obtiendra un certificat attestant de sa réussite. Ce certificat peut bien entendu enrichir son CV, mais il est également possible de suivre un MOOC pour des motivations personnelles.
Vidéos, tests, quizz et autres
S’agissant des principales composantes d’un MOOC, on en cite les vidéos à suivre puisque ce format se présente sous forme de vidéos courtes, d’une durée de 10 minutes environ, postées chaque semaine. Les participants sont libres d’étudier le contenu du cours quand ils le souhaitent dans la semaine, à leur rythme, mais il faut quand même noter qu’il est important de respecter un rythme de travail hebdomadaire, lequel facilite le suivi et les échanges avec les autres participants. En marge de la vidéo, chaque intervenant dans un programme MOOC propose un certain nombre de ressources, que ce soit des sites web d’informations, livres, dossiers, etc. qui servent de compléments de cours. Ensuite, et afin de tester les connaissances de chaque participant, des quizz sont programmés après chaque séance et dont l’objectif est de vérifier si les notions évoquées dans la vidéo ont été bien assimilées. À tout cela viennent s’ajouter des forums de discussion pour échanger sur les points qui restent toujours flous, et ce à travers les supports qu’offre un MOOC, notamment de tchat et les forums de discussion.
Une raison économique derrière ?
Nul ne pourra nier que les technologies de l’information font l’objet d’une énorme ressource pour améliorer les programmes de formation, surtout s’ils sont conçus et utilisés au service de l’utilisateur. Cela dit, l’auto-apprenant, en l’occurrence le participant à une formation MOOC, est censé se mettre au centre de la démarche de progrès. Les technologies sont en effet un excellent outil pour renforcer les liens entre les apprenants et inventer de nouveaux modes de transfert des connaissances.
Cela dit, il faut, avant de se lancer dans quelconque programme, bien faire son tri et opter pour la formation avec un respectable apport scientifique et académique. Car oui, certains programmes exploitent ces atouts technologiques et ne cherchent que le gain économique. Il ne faut donc surtout pas tomber dans le piège des formations dont le seul et unique objectif est d’utiliser les technologies pour réaliser un maximum d’économies de moyen sans trop s’attarder sur les attentes des apprenants.
Pas de place pour la lassitude !
Le manque d’assiduité est la principale contrainte qu’affrontent les apprenants suivant un MOOC. Selon de multiples statistiques, seuls 5 à 10% des inscrits suivent le cursus dans sa totalité jusqu’au test final et l’obtention du certificat, payant dans la plupart des cas. Vu que rien ne prouve que l’on aura plus de temps libre le lendemain ou que l’on sera dans de meilleures dispositions, remettre à plus tard ce que l’on n’a pas l’énergie de réaliser aujourd’hui n’est pas le meilleur conseil pour se lancer dans une autoformation.