A chaque métier, à chaque niveau de compétence, à chaque profil la formation qui lui est adéquate. Chaque entreprise, en fonction de son champ d’expertise, a ses propres compétences nécessaires à la bonne marche de son activité et dont les collaborateurs, totalement ou partiellement, doivent disposer. À titre d’exemple, dans le monde des assurances, les activités de conception, de souscription, de distribution, de gestion des risques et sinistres, de passation des comptes nécessitent des compétences spécifiques, aussi bien au niveau des sociétés que des intermédiaires d’assurance. Avec le e-learning, les études théoriques d’assurance peuvent être aisément complétées par des cas pratiques et des mises en situation qui se rapprochent de la réalité du terrain. En principe, le e-learning répond à la flexibilité recherchée par l’ensemble des acteurs de quelconque marché et chaque apprenant a la possibilité de planifier sa formation à son rythme, et en fonction de sa charge de travail.
Parmi les autres avantages du e-learning, c’est sa formation qui peut toucher en même temps des centaines, voire des milliers d’apprenants. Cette modalité de formation permet également à l’ensemble du personnel de l’entreprise de parler le même langage en harmonisant les savoirs. De plus, ce mode d’apprentissage représente l’outil idéal pour faire face au turnover du personnel car en quelques jours une entreprise peut remédier aux départs de ses collaborateurs, et ce sans oublier que l’enseignement à distance peut être modulé en fonction du profil de chaque collaborateur, allant du débutant jusqu’à l’expert.
E-learning : un deal gagnant-gagnant pour les employés et l’entreprise
Ayant pour objectif de faciliter l’apprentissage des collaborateurs en leur mettant à disposition de nombreux supports pédagogiques (vidéos, visioconférences, PDF, fichiers audio, etc.), les formations à distance ou le digital learning représentent une méthode d’apprentissage plus flexible et moins coûteuse car, dans le cadre des formations à distance, le collaborateur n’a pas à se déplacer et il n’est pas soumis à des horaires fixes. De ce fait, il est libre d’adapter son apprentissage en fonction de son emploi du temps et de se former au rythme qu’il lui convient le mieux. À cela s’ajoute la suppression de toutes les contraintes d’ordre financier liées à la formation traditionnelle, notamment la location de salle, le transport ou encore les repas, ce qui permet à l’entreprise de réaliser en parallèle des économies de coûts, étant donné que les équipements nécessaires pour suivre une formation en ligne sont généralement minimes, et l’apprenant n’a besoin que d’un ordinateur muni d’une caméra.
Une fidélisation renforcée de ses collaborateurs
Il est évident que, partout dans le monde, les démissions se font de plus en plus nombreuses, ce qui montre que de nos jours, les entreprises ont du mal à retenir leurs talents et à les fidéliser. Le phénomène de la « Grande démission » qui a provoqué près de 5 millions de départs aux Etats-Unis inquiète les responsables RH et incite les dirigeants à innover et trouver des solutions pour répondre aux nouvelles attentes des collaborateurs en quête de sens dans leur travail. Pour ce faire, inscrire ses employés dans un processus de formation continue n’est pas la solution magique qui mettra fin à tous les problèmes, mais cela permet quand même de maintenir une motivation et une implication des collaborateurs vis-à-vis de leur entreprise.
En effet, et grâce aux possibilités offertes par internet, l’apprenant peut désormais vivre une expérience d’apprentissage dans un monde virtuel. Pour apprendre, il est plongé dans une réalité immersive : il vit des situations virtuelles dans un contexte proche de sa réalité. L’apprenant peut donc effectuer simultanément son parcours pédagogique avec d’autres apprenants et les interactions créent de nouvelles pistes d’apprentissage.
Pour conclure, le développement de l’e-learning élargit le champ des possibles pour les apprenants. Acquérir des compétences pour décrocher un emploi ou pour un projet de reconversion professionnelle s’envisage aujourd’hui avec moins d’appréhension.