Par définition, l’employabilité correspond à la capacité d’une personne à être en adéquation avec les besoins du marché du travail, mais aussi avec les pratiques et les critères d’embauche d’une entreprise. Dans ce contexte, cette notion englobe alors un certain nombre de concepts, notamment l’expérience, la capacité à faire évoluer ses compétences et à s’adapter à un marché de l’emploi en constante et rapide évolution. De ce fait, les soft skills et la motivation occupent une place centrale, puisqu’ils sont un moteur de l’adaptation à des métiers changeants. Le défi de l’entreprise aujourd’hui réside donc dans sa capacité à identifier les talents qui disposent de ces compétences comportementales.
Afin de mener à bien l’opération d’évaluation des soft skills, toute entreprise est amenée à disposer des outils statistiquement valides et fiables pour mesurer des concepts parfois difficilement observables, comme les styles de travail par exemple, la capacité à s’adapter à différentes circonstances, ou encore la prédisposition à communiquer et à collaborer dans le cadre d’un bon esprit d’équipe. Ces aspects de la personnalité les plus importants pour réussir s’organisent autour de quatre thèmes majeurs, à savoir soi-même, car on dit toujours que l’on est acteur de son développement, l’entreprise parce qu’elle crée des emplois, donc permet aux personnes d’évoluer, l’État parce qu’il est acteur des politiques de formation, et enfin les organismes de formation qui sont à la manœuvre pour proposer les dispositifs destinés expressément à cet effet.
Entre relation aux personnes, gestion des émotions, approche du travail, style de pensée, les tests d’aptitudes intellectuelles permettent de comprendre les capacités d’adaptation de l’individu dans le monde du travail, de mesurer des compétences essentielles comme la capacité à résoudre des problèmes, la compréhension verbale ou encore l’aptitude à évaluer les arguments et émettre des conclusions non biaisées. Avec ces outils, il est possible d’établir un profil d’employabilité qui détaille les compétences métier et transversales, afin que chacun comprenne ses leviers à mettre en valeur sur le marché du travail tout en reconnaissant les compétences qu’il peut améliorer.
Valoriser les soft skills pour booster l’employabilité des étudiants
Si l’on remonte à quelques années, les carrières étaient linéaires. Aujourd’hui, le monde du travail est en transformation. Les parcours professionnels sont devenus imprévisibles et les entreprises recherchent des qualités humaines parce qu’elles peuvent compenser les lacunes techniques avec des formations ad-hoc. De ce fait, les soft skills deviennent le fil conducteur de toutes évolutions professionnelles. C’est dans ce contexte que les soft skills deviennent une réponse à l’employabilité des étudiants. Outre cela, ils sont aussi une stratégie de différentiation pour les établissements supérieurs. L’apprentissage est plus accessible et le marché de l’emploi devient particulièrement compétitif. Pour se démarquer, la valorisation du savoir-être et des qualités humaines de chaque étudiant est primordiale.
Partant de ce constat, les écoles et les universités sont plus nombreuses à développer des programmes dédiés au développement des soft skills de leurs étudiants. Néanmoins, ce qui est moins connu, c’est que les soft skills peuvent être infusés à différents niveaux de votre stratégie, que ce soit à travers l’enrichissement des programmes avec une évaluation soft skills ou bien en évaluant les personnalités, motivations et comportements dans le milieu professionnel et en personnalisant les programmes pour chacun des étudiants. Grâce à un rapport d’analyse détaillé, découvrez leurs forces et opportunités de développement pour les accompagner vers la réussite professionnelle.
La question de l’employabilité des jeunes diplômés ne cesse de susciter le débat national et international. Au Maroc, les décideurs en éducation sont en quête de dispositifs pédagogiques opérationnels dont l’objectif majeur est d’assurer l’intégration des recrutés des universités dans le marché du travail. Le système éducatif se voit pointé du doigt quant aux méthodes et approches sollicitées pour la formation des futurs diplômés et il est temps de donner plus d’importance aux savoir-faire et savoir-être en offrant des parcours innovants alternant le développement des compétences académiques et professionnelles des formés.