L’apprentissage rapide
Le rapid learning s’est notamment développé avec le mobile learning, dans l’objectif de produire rapidement du contenu, et permettre à l’apprenant d’acquérir instantanément des compétences. Généralement, cela se traduit par des modules e-learning de courte durée, condensés pour ne proposer que l’essentiel. Ce mode a été conçu pour garantir davantage d’adaptabilité avec l’emploi du temps de l’apprenant. De ce fait, des sessions e-learning courtes et condensées motivent davantage l’apprenant, parce qu’il sait qu’il peut suivre sa formation sur des temps libres courts, et qu’il pourra la terminer facilement, contrairement aux sessions e-learning plus longues, rarement finies.
Adaptive learning
L’adaptative learning consiste à utiliser la technologie pour améliorer l’éducation et la formation en offrant des programmes d’apprentissage individualisés aux apprenants en fonction des données recueillies avant et pendant le processus d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode pédagogique qui vise une prise en compte les individualités de chaque apprenant en adaptant les parcours de formation en fonction des connaissances, des résultats, des préférences et des objectifs de chacun. Il s’agit également d’un moyen de rendre les parcours plus efficients grâce au paramétrage d’un algorithme intelligent car, au fur et à mesure que l’apprenant se forme, les étapes varient pour un parcours adapté.
Gamification
Ces dernières années, le concept de gamification n’est plus limité aux fanatiques de jeux vidéo, mais il s’est transformé en un point incontournable du digital, et même de l’apprentissage. Par définition, la gamification se définit par l’apport de codes, notamment des systèmes de points, de récompenses, des challenges… liés à l’univers des jeux vidéo à de nouveaux secteurs qui, si l’on remonte un peu en arrière, n’en étaient pas du tout concernés. Le premier objectif de ce concept est de désacraliser le mythe de l’apprentissage ultra sérieux, scolaire et cadré instauré depuis toujours. Opter pour un apprentissage qui soit plus ludique serait certainement plus intéressant pour la plus grande majorité des apprenants.
Réalité virtuelle & réalité augmentée
La réalité virtuelle évoque la vie puisqu’elle ne nécessite pas uniquement d’énormes innovations pour se former, mais une véritable révolution. Un écran et un casque, c’est tout ce qu’il faut pour accéder à son propre monde dans lequel tout est permis, des situations du quotidien aux plus farfelues. En fait, la formation dispensée en réalité virtuelle est interactive à 360°. D’où l’intérêt de recréer des situations exceptionnelles, particulièrement pour les métiers physiques où les conditions dangereuses sont difficilement mises en pratique. Ainsi, l’entreprise réalise des économies de temps et d’argent, en plus de limiter les risques.
En effet, l’usage du casque de réalité virtuelle se révèle finalement bien plus économique et rapide que le déploiement de matériel et formateurs. De nombreuses entreprises, tous secteurs confondus, comme le sport, le commerce, l’ingénierie, ont été séduites par l’idée.
Outre cela, la réalité augmentée est, elle aussi, au centre d’intérêt de plusieurs organismes de formation. A la différence de la réalité virtuelle, la réalité augmentée fusionne réel et virtuel. Globalement, RV et RA partagent le même objectif : mettre le collaborateur ou l’apprenti dans une situation X afin d’intégrer directement la mise en pratique et ainsi, augmenter les performances.
Coté UX
Là, il s’agit bien d’une méthode à travers laquelle l’apprenant n’a accès qu’aux contenus susceptibles de l’intéresser. Cela permet d’une part, de simplifier l’interface en éliminant les éléments qui ne le concernent pas, mais aussi de personnaliser ses préférences au maximum. Auparavant, si l’apprenant devait s’adapter à la formation, par contraintes de temps, de lieu et d’horaires, la tendance s’est inversée ces dernières années, pour faire de l’apprenant le maître de sa formation.
Cependant, si l’apprenant décide lui-même quoi et quand apprendre, cela peut être bénéfique et sa performance pourrait être optimale. Mais, cette autonomie n’est pas présente chez tout le monde, et le risque la lassitude et de procrastination est élevé.
Les classes virtuelles
À mi-chemin entre l’e-learning et le présentiel, la classe virtuelle permet de retrouver l’accompagnement et l’interaction du présentiel, et ce tout en restant chez soi. Un moyen efficace de recréer l’ambiance et les méthodes pédagogiques d’une vraie classe, en mieux : les groupes sont plus petits, ce qui permet de privilégier un rapport de proximité avec le formateur.
La classe virtuelle est considérée comme une formation à la fois synchrone car les personnes formées peuvent échanger et poser des questions aux formateurs et autres stagiaires et recevoir des réponses instantanées grâce à un outil de messagerie électronique, et distanciée puisque les cours ont lieu sur une plateforme en ligne et collective.