Le gouvernement marocain, par l’intermédiaire de la ministre déléguée chargée de la réforme de l’administration et de la transition numérique, Ghita Mezzour, a proposé d’étendre les vacances de l’Aïd Al-Fitr à trois jours pour les employés du secteur public, les Directions des Ressources Humaines (DRH) dans le secteur privé se trouvent face à un défi intéressant.
Cette proposition, si elle est acceptée, accorderait aux employés du secteur public un jour férié exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, en plus des jours habituels de célébration de l’Aïd Al-Fitr. Cela soulève des questions pertinentes pour le secteur privé, notamment sur la manière dont les DRH peuvent gérer les attentes de leurs collaborateurs en termes de jours fériés et de congés.
Premièrement, il est crucial pour les DRH du secteur privé d’ouvrir des canaux de communication efficaces avec leurs collaborateurs. Il est important de comprendre leurs attentes et leurs besoins concernant les jours fériés et les congés, en particulier lorsqu’il existe une disparité avec le secteur public. Une communication claire et empathique peut aider à désamorcer toute tension ou frustration potentielle parmi les collaborateurs.
Deuxièmement, les DRH peuvent envisager de proposer des solutions flexibles pour accommoder les demandes de congé autour de l’Aïd Al-Fitr. Par exemple, ils pourraient offrir la possibilité aux employés de prendre un congé le vendredi 12 avril, en utilisant leur crédit de congé annuel. Cela nécessite cependant une planification minutieuse pour assurer une continuité des opérations au sein de l’entreprise. Il est aussi essentiel de se référer au Code du Travail marocain pour s’assurer que toutes les décisions respectent la législation en vigueur en matière de jours fériés et de congés.
Troisièmement, les DRH pourraient envisager l’adoption de politiques internes plus flexibles en matière de congés et de jours fériés, en tenant compte des traditions et des besoins culturels de leurs employés. Cela pourrait inclure la mise en place de jours fériés flottants, que les employés peuvent prendre à l’occasion de célébrations culturelles ou religieuses importantes pour eux, à condition que cela n’affecte pas négativement les opérations de l’entreprise.