Les employeurs sont coincés entre le marteau et l’enclume. D’une part, les employeurs doivent pécher par excès de prudence lorsqu’il s’agit de se précipiter vers notre ancienne normalité – d’autre part, le talent reste le talent, et les responsables des ressources humaines doivent maintenir les opérations régulières de l’entreprise et garantir l’intégration numérique.
Après avoir dépensé beaucoup d’efforts et d’argent pour embaucher, un grand nombre d’entreprises font un mauvais travail d’intégration. Cependant, il s’agit d’une étape cruciale dans le processus RH car les talents recherchés peuvent décider de vous quitter assez rapidement si l’expérience n’est pas à la hauteur de leurs attentes. Selon une enquête, seuls 12 % des travailleurs sont pleinement satisfaits du processus d’intégration de l’employeur.
Le défi numéro un de l’intégration est la paperasserie – qui demande aux nouveaux employés et aux RH de ressaisir les mêmes informations dans différents systèmes ou formulaires. Cela ouvre la porte à des erreurs et à une expérience candidate potentiellement négative.
Parmi les divers pièges de l’intégration, de nombreuses entreprises ne sont pas préparées à accueillir de nouvelles recrues du côté de la logistique (ordinateur, accès informatiques, badge, bureau, etc.) ou manquent d’un processus d’intégration clair pour les mettre en place pour réussir.
Lorsque les entreprises ont dû faire pivoter leur embauche et leur intégration à distance, la plupart ont simplement mis en ligne leurs processus en personne. Cela n’a pas vraiment fonctionné – car certaines activités telles que la vérification d’identité ne peuvent pas être effectuées de la même manière en personne ou à distance, exposant les entreprises à de grands risques juridiques et de conformité. Cette marge d’erreur humaine peut être un tueur pour l’expérience des candidats. La paperasserie fastidieuse est un énorme frein pour les embauches potentielles, en particulier les jeunes candidats qui s’attendent déjà à ce que tout soit virtuel et sans papier.
Les milléniaux ne recherchent plus un » neuf à cinq « ou un chèque de paie fade lorsqu’ils recherchent un emploi. Ils recherchent une mission qui correspond à leur style de vie. Ils sont passés maîtres dans la communication digitale, et ils attendent une entreprise hyper connectée qui s’aligne sur ce mode de vie. Une enquête récente a révélé que 93 % des milléniaux citent la technologie moderne et à jour comme l’un des aspects les plus importants du lieu de travail.
Bien sûr, ils recherchent un emploi dans lequel l’entreprise aligne sa raison d’être et ses valeurs sur celles qui les animent. Mais l’environnement de travail joue un rôle essentiel, et la plupart d’entre eux se renseignent à ce sujet lors du processus d’embauche. Ces derniers temps, l’attitude de l’entreprise à l’égard du travail à domicile peut également être un facteur décisif.
Ces attentes élevées ne sont pas nouvelles, les candidats férus de technologie s’attendant au meilleur de l’expérience candidat numérique haute résolution. Et même si cela peut sembler coûteux, les petits changements apportés par les petites entreprises peuvent en fait être les plus efficaces.
La première dimension est de réduire la dépendance au papier, qui ralentit généralement les processus, coûte cher et ne permet pas de visibilité dans le processus.
Le deuxième aspect sur lequel les entreprises travaillent est la transition de l’expérience d’embauche et d’intégration vers le mobile. Plus de 70% des citoyens possèdent un smartphone, ce qui devient le moyen le plus naturel pour les candidats d’entrer en contact et d’échanger avec les marques, même en embauche.
Enfin, les entreprises investissent pour se doter de RH data-driven, avec un suivi holistique de toutes les informations permettant des décisions plus éclairées. Ce niveau de sophistication leur permet de suivre en amont les nouvelles tendances afin de rester attractifs sur un marché du travail complexe.