Depuis ces deux derniers mois, la CGEM, plusieurs associations et universités ont réussi à conclure un certain nombre de partenariats entre les départements universitaires, les entreprises privées, les institutions, les secteurs du gouvernement, pour le développement des programmes dédiés à la formation professionnelle, et pour renforcer davantage les partenariats public-privé.
Parmi les nombreuses industries et secteurs qui prospéreront ainsi figurent des secteurs industriels comme la construction automobile, le textile et l’aéronautique, ainsi que l’entreprenariat, l’administration des affaires et l’offshoring.
Ces partenariats s’inscrivent dans le cadre du programme Cap Excellence (projet visant à renforcer le rôle de la formation professionnelle et du développement des talents dans le pays à travers des partenariats public-privé, et à capitaliser sur son investissement en capital humain), ainsi que des partenariats dirigés par la CGEM.
Le lancement du programme il y a quelques semaines est venu re-dynamiser les domaines professionnels, qui souffrait depuis longtemps de sous-financement et de manque de structures spécifiques. Les récentes discussions et amendements autour de la loi 60-17, qui concerne le financement des programmes de formation professionnelle, visent à réformer ces systèmes, en permettant des opportunités d’investissements public-privé plus larges. Cela a commencé dans les domaines techniques où les innovations sont plus proches des intérêts des entreprises, mais, espérons-le, se poursuivrait également dans l’industrie technologique et la recherche scientifique.
Avec le ralentissement économique et la chute des opportunités de recrutement tout au long de la pandémie, et le plan économique du pays ayant un besoin urgent d’innovations, ces programmes s’inscrivent dans le cadre d’un investissement plus large dans le capital humain. Une tendance internationale, à laquelle participent des industries de différentes tailles, a la possibilité de bouleverser les normes. Cela signifie la possibilité d’une offre plus importante de talents dans les prochaines années, une multiplicité de compétences, notamment dans les domaines techniques et industriels. Pourvu une continuation de ces programmes, les résultats potentiels nécessiteront de nouvelles méthodes pour assurer une bonne communication et gestion des talents, les candidats et une main-d’œuvre en constant développement.