Au cours des deux dernières années, le Maroc a pris plusieurs mesures afin de doter l’administration publique des ressources humaines hautement qualifiées. Plusieurs institutions publiques, qui dépendent des réglementations et d’un financement étatique, ont souffert d’un manque de gestion appropriée ou de personnel qualifié. La transformation des divers aspects de l’administration publique a été une voie de développement de plus en plus importante depuis quelques décennies dans plusieurs pays. L’efficacité souhaitée de ce processus repose cependant sur l’attraction de talents.
Est-il possible d’appliquer les modes de gestion des entreprises privées au sein des institutions publiques ?
Comment la nature de chaque activité sectorielle impacte-t-elle le mode de gestion appliqué ?
DIFFÉRENTS OBJECTIFS
Il y avait toujours une distinction claire entre la réalité organisationnelle du secteur public et des entreprises privées. Au Maroc, le secteur privé a connu plusieurs transformations, avec l’avènement de nouvelles industries, de nouveaux modes de travail et de gestion du personnel. Cela contraste avec le secteur public, qui n’est pas soutenu par la nécessité de maintenir un avantage concurrentiel, car la nature de ses activités est radicalement différente.
NOUVELLE ADMINISTRATION PUBLIQUE
Le fonctionnement interne des organisations a toujours été soumis à des changements, principalement pour s’adapter aux exigences du marché. Le secteur public n’est pas assailli des mêmes conditions. A ce titre, les méthodes des entreprises privées resteraient plus ou moins inefficaces pour les organisations publiques dans le sens où elles ne partagent pas les mêmes objectifs. Pourtant, les méthodes qui ont permis aux entreprises de se maintenir et de croître dans un marché de plus en plus concurrentiel ont leurs mérites.
Entre les risques de pérennité d’une nouvelle gestion et les exigences d’un service public, l’optimum inclurait une ouverture sur les processus de l’entreprise moderne, tout en maintenant sa base et sa culture de restauration citoyens plutôt que clients.