– La crise sanitaire a-t-elle freiné la demande des entreprises en matière de formation continue ?
– Tout à fait. Suivant les mesures de distanciation imposées à la suite de la pandémie, les entreprises ont suspendu leurs actions de formations.
– La CFCIM dispose du CEFOR Entreprises, un centre de formation dédié à l’accompagnement des entreprises dans l’élaboration de leurs actions de formation. Quels sont généralement les besoins des entreprises ?
– Suivant l’élaboration des ingénieries et plans de formation, nous recensons les besoins en formation provenant des déficiences et pour y remédier nous proposons la mise place des formations dans différents domaines, notamment en ressources humaines, management, finance, marketing et commercial, logistique, qualité, hygiène et sécurité, langues, développement personnel répondant ainsi aux attentes des entreprises.
– Comment accompagnez-vous justement les entreprises dans leur démarche ?
– A la suite d’un diagnostic qui consiste à recenser les besoins en formation nous assistons les entreprises à élaborer et à valider leur plan de formation auprès des GIAC et de l’OFPPT.
Nous leur proposons nos intervenants experts pour assurer les formations tout en restant à leur écoute.
– La formation à distance a connu un boom durant cette période. Pensez-vous que la tendance va t-elle se poursuivre ?
– Effectivement les formations à distance ont permis aux entreprises de former leur personnel à tout moment dans divers domaines gagnant en temps et en coût. Compte tenu du succès enregistré par ce moyen plusieurs entreprises basées à travers le Maroc répondent favorablement à la mise en place des formations, un effort doit être fait pour optimiser les outils informatiques mis en place pour assurer les actions de formation.
– Combien consacrent en moyenne les entreprises pour leur budget de formation ?
Tout dépend de la taille des entreprises et en fonction du montant de la TFP (Taxe de la formation Professionnelle) qui est de 1,60%. Sinon, le budget alloué à la formation est de 150 000 DH à 250 000 DH par année, voire plus pour les grandes structures.