Vers la fin du 20 éme siècle, la nécessité d’une formation professionnelle ou continue a diminué. L’enseignement supérieur est devenu plus accessible et les entreprises étaient plus susceptibles d’embaucher une personne ayant l’éducation et l’expérience requises. Cependant, même aujourd’hui, la formation professionnelle reste toujours un aspect très important de la carrière. En effet, de nombreuses entreprises la considèrent toujours comme vitale pour leur durabilité dans une économie mondiale de plus en plus compétitive.
Depuis quelques années, dans le cadre des transformations récentes du marché du travail, la formation professionnelle a connu un certain renouveau. De nos jours, la formation est le couteau suisse de l’entreprise ; de l’augmentation des performances à l’acquisition de nouvelles compétences, en passant par les éléments plus larges de l’investissement en capital humain.
IMPORTANCE ACCRUE
Plusieurs facteurs sont à l’origine de l’importance croissante accordée aujourd’hui à la formation professionnelle. Comme beaucoup d’autres développements similaires dans le domaine professionnel, cela est principalement dû à la concurrence croissante du marché et aux innovations technologiques. Naturellement, ces nouvelles conditions seront plus exigeantes pour l’entreprise et son personnel. De nouveaux outils et compétences sont introduits, et ceux existants deviennent des spécialités. D’où la nécessité de la formation pour garder l’avantage concurrentiel de l’entreprise.
En outre, la formation s’est avérée un moyen non seulement de développer les compétences, mais également des solutions aux problèmes de production existants. Les séminaires et ateliers restent des méthodes de formation viables, mais pas les seules. De nos jours, la multiplicité des méthodes de formations (eLearning, études de cas, simulations …) fournit plusieurs outils efficaces et pratiques, qui jouent un grand rôle dans la rétention et l’engagement des employés.
LES IMPLICATIONS
Chaque méthode ou forme de formation professionnelle présente aussi ses propres utilités et objectifs. Par exemple, une formation professionnelle qui vise à développer certaines connaissances est généralement plus concentrée et pratique, et de durée plus courte que la formation continue, qui est plus observationnelle et théorique. Cela implique également une différence dans la définition d’un bon résultat pour chacune, et comment cela est mesuré. Bien que toute formation professionnelle ne soit conçue que pour profiter davantage à l’employé, et par conséquent à l’entreprise, certaines formations sont-elles cependant plus bénéfiques pour l’employé que pour l’entreprise, et vice versa ? En termes simples, les formations sont-elles censées bénéficier à l’entreprise (directement ou non), ou peuvent-elles aussi être plus bénéfiques pour la carrière du salarié (même au-delà de l’organisation pour laquelle il/elle travaille actuellement ? Donc, dans quelle mesure cela cesse-t-il d’être de la responsabilité de l’employeur ?
Le discours commun aujourd’hui se concentre davantage sur l’importance de la formation professionnelle pour les entreprises. Cependant, cette nécessité a rarement été examinée en dehors du contexte des revenus potentiels qu’elle peut générer en conséquence et des nombreux avantages pour l’employeur. Il est logique que les entreprises investissent dans ce dont elles peuvent s’attendre à des revenus ; le capital humain est également inclus dans cette catégorie. Mais peut-on imaginer un avenir dans lequel la formation professionnelle est faite au profit de l’entreprise et de ses salariés dans l’ensemble de leurs carrières ?
Ceci est peut-être étroitement lié à la dynamique entre l’employeur et l’employé. À ce jour, les organisations ont du mal à envisager la carrière de leurs employés dans une organisation différente. Cette dynamique façonne encore l’ethos actuel de la formation professionnelle. La concurrence croissante des marchés internationaux semble être la force motrice des changements des structures et processus des sociétés. Certes, de grands changements relatifs à la dynamique entreprise-personnel, mais l’illustre les rationalisations inhérentes à la formation professionnelle, certains principes de ladite dynamique sont toujours en place.