Au cours des dernières années, les organisations ont appris que le choix de manager est non seulement la clé du succès de l’entreprise, mais cela ne peut fonctionner sans l’application de conditions et style de gestion adéquats. C’est vital pour la croissance de toute entreprise, et surtout, pour sa pérennité. Bien que la gestion ait subi plusieurs transformations, certaines sont toujours en cours, dont le but est de réaliser de meilleurs résultats. Cependant, cette dernière notion s’est également transformée.
Les conditions entraînées par les tendances économiques récentes nécessitent un changement des méthodes de gestion appliquées. La récente pandémie l’a montré. Les marchés concurrentiels d’aujourd’hui exigent un équilibre de productivité et de créativité que les méthodes classiques de gestion ne peuvent remplir, d’où la nécessité de modes plus flexibles.
Ceci est de plus en plus important au Maroc pour diverses raisons ; Premièrement, plusieurs industries locales s’efforcent actuellement de transformer plus radicalement leurs méthodes de gestion et leurs structures en général. Ces transformations se produisent à un rythme beaucoup plus rapide. Il existe encore une culture du travail plus ou moins dominante, et ce n’est qu’au cours des dernières années qu’on a pu affirmer qu’elle est remise en cause par les nouveaux modèles mis en place par l’entrepreneuriat des jeunes et les start-up.
HOW TO
Les tâches d’un manager sont souvent plus délicates puisqu’une mauvaise gestion peut mal se refléter sur l’ensemble de l’organisation. Raison pour laquelle il est souvent plus difficile d’aborder les problèmes liés à une mauvaise gestion que d’autres tâches. Même aujourd’hui, plusieurs entreprises et équipes professionnelles (à travers le monde) sont gérées de telles manières que les méthodes classiques de gestion. Pour un poste aussi vital que celui de manager, certaines caractéristiques personnelles et des qualités professionnelles doivent être recherchées, ou du moins développées.
Caractère polyvalent : La diversité des caractères, personnalités et les styles de travail au sein de l’entreprise est une chose évidente, et souvent encouragée. Certes, plus souvent que jamais, la direction tente d’uniformiser certains aspects. La base des capacités d’un manager est de pouvoir travailler avec les différents styles de travail, sans pour autant essayer de normaliser un certain standard. Le but est plutôt de nourrir les capacités de chacun.
Empathie : En tant que poste qui nécessite généralement plus de contact avec les membres de l’équipe, il est très important de pouvoir non seulement communiquer avec précision, mais aussi de comprendre ce qu’ils vivent. Il s’agit d’une méthode efficace pour assister les membres de l’équipe pour la réussite personnelle et professionnelle. L’itération des encouragements et des retours positifs ne fait pas partie d’une bonne stratégie de gestion d’équipe, mais plutôt d’un embellissement. Cette forme de communication ouverte et honnête avec les membres de l’équipe est la base du leadership auquel aspirent la plupart des professionnels de la gestion.
Respect des efforts : Il existe une différence distincte entre un manager (l’idéal du leader) et un micro-manager. Ces derniers ont tendance à donner des ordres stricts. Sans nier l’importance des directives et d’un plan clair afin d’obtenir les meilleurs résultats, un gestionnaire innovant connaît les points forts des membres de son équipe et comment les cultiver. Un manager qui donne des directives strictes à suivre, avec très peu d’espace pour la créativité de la part des employés, accorde simplement plus d’importance à ses connaissances et son expertise que celles des membres de son équipe.
Bien que l’on puisse soutenir que les marchés et les conditions économiques sont beaucoup plus difficiles et plus concurrentiels aujourd’hui, cela a étonnamment sapé l’importance des styles de gestion stricts. L’inclination vers des modes de gestion plus personnalisés et flexibles est en effet la grande innovation de la période actuelle. Bien qu’une grande partie de ces sujets restent assez peu étudiés, ils sont rapidement perçus comme des leviers de concurrence et des nécessités pour la durabilité.