Selon un nouvel accord national interprofessionnel français, cette nouvelle initiative (QVCT : Qualité de Vie au Travail & Conditions de Travail) englobe les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les collaborateurs et la performance globale des entreprises.
Cette nouvelle notion, certes n’étant pas populaire chez tous les DRH (selon des études du marché français), accorde une grande importance à la réaffirmation de la qualité de vie au travail et des conditions de travail et la possibilité de réaliser de bons résultats dans un climat professionnel positif et un environnement sain.
De façon générale, la QVCT concerne les conditions et le contenu du travail et non les avantages décorrélés du travail. C’est-à-dire que ce nouveau concept est basé sur les pratiques et les tâches managériales, la rétention des collaborateurs, la réussite de la carrière professionnelle, la conduite des changements et les relations professionnelles et personnelles avec les autres membres de l’équipe. C’est une manière d’agir et de prévenir sur la qualité du travail, de l’environnement, du milieu du travail, des relations, de la communication, des feedbacks et des politiques de l’entreprise.
C’est une opportunité pour que les collaborateurs puissent plus que jamais s’exprimer sur leurs préoccupations quotidiennes, attentes et besoins, également ils pourront prendre part au dialogue participatif et dévoiler les éventuels dysfonctionnements. Cela signifie l’endossement de décision en lien avec l’organisation du temps du travail, la gestion des tâches, la sensibilisation, entre autres.
La QVCT réunit également en soi les paramètres dans lesquels les collaborateurs tout en exerçant leur travail, ont également la capacité à pouvoir s’exprimer et à entreprendre des actions quant à son contenu. Le passage de la QVT à la QVCT, c’est justement l’opportunité donnée aux collaborateurs à pouvoir s’exprimer et prendre part aux actions liées au management, l’organisation, la prévention santé. Ce qui élargit considérablement le champ d’action et ne limite plus uniquement aux DRH, donnant la possibilité à chacun de devenir acteur du bien-être au travail.