La communication interne en entreprise se compose de plusieurs actions et canaux à disposition des collaborateurs, pour favoriser l’échange d’informations, créer une culture d’entreprise, véhiculer les valeurs mais aussi communiquer sur la stratégie de l’entreprise et ainsi permettre l’atteinte des objectifs, l’engagement et le bien-être au travail.
Très différente de la communication interne, mise en place pour les collaborateurs uniquement, la communication externe a une audience tout à fait différente. Elle s’adresse à des publics externes à l’entreprise comme les clients ou encore les prospects.
La communication interne s’axe donc sur son public cible : les collaborateurs, toutes hiérarchies confondues. C’est ainsi qu’on distingue 3 grands types de communications internes :
– La communication descendante, celle qui permet de « descendre » une information, en reprenant par exemple la stratégie de l’entreprise, les informations venues de la Direction Générale, etc. On retrouve comme canaux habituels la newsletter, les affichages internes, le journal d’entreprise, l’intranet ou encore la plaquette d’accueil des nouvelles recrues.
– La communication transverse : Elle permet une communication entre les collaborateurs eux-mêmes. Elle s’illustre par des réunions de travail, les différents échanges e-mails possibles, les présentations PowerPoint ou même les échanges informels lors des pauses café.
– La communication ascendante : Elle permet de remonter les informations en partant du collaborateur vers la direction générale. On y retrouve souvent les enquêtes internes, les sondages ou encore les boîtes à idées.
Pour assurer une communication interne efficace et impactante, il est primordial d’être dans l’échange avec sa cible, pour mieux la comprendre et savoir ce qu’elle attend de l’entreprise et de l’information transmise.
– La connaissance de sa cible : Pour mieux connaître sa cible interne, la première chose à faire est d’écouter. C’est avec les retours des collaborateurs que vous pouvez améliorer et recalibrer votre communication interne.
– Savoir communiquer : Former ses collaborateurs à mieux communiquer permettra une meilleure compréhension de leurs attentes et améliorera leur engagement vis-à-vis de l’entreprise. N’hésitez pas à proposer des formations en communication. Cela améliorera l’échange et s’avérera être un atout pour le management.
– Les plateformes d’échanges entre collaborateurs : Avec la digitalisation, rien de plus facile que la mise en place d’un chat interne, permettant ainsi le partage des informations plus facilement et rapidement. Pour faire vivre la plateforme, il faut aussi miser sur le rassemblement des collaborateurs sur des sujets autres que professionnels, créant ainsi des liens au-delà de l’entreprise et permettant les échanges sur des sujets transverses aux directions ou services concernés.
– Ne pas oublier les nouvelles recrues : Les nouveaux collaborateurs entrants sont à prendre en charge dès les premiers jours. Friands de communication interne, qui leur révèle la vie de l’entreprise, sa culture, ses valeurs, mais aussi son ambiance et la transparence de la Direction Générale sur la stratégie, il est important de participer à leur onboarding dans le groupe en mettant à leur disposition des kits de communication interne clairs et dédiés.
Comment réussir un onboarding avec la communication interne ?
Un recrutement, cela prend du temps, des ressources et de l’argent. Alors tout cet investissement se doit d’être rentable et le candidat recruté doit se plaire dans l’entreprise pour assurer sa pérennité. Il est donc très important de travailler sur une politique de rétention, surtout lorsqu’on estime que près de 40% des collaborateurs fraichement recrutés auraient pensé à quitter leur nouvel employeur pendant la période d’essai.
La période d’essai est donc décisive autant pour l’employeur que l’employé. Elle permet ainsi à l’entreprise de savoir si le profil correspond au poste. Mais elle est bénéfique aussi pour le nouveau collaborateur qui découvre l’entreprise dans laquelle il évoluera, de valider le poste intégré mais aussi de se projeter à long terme.
Il faut donc fidéliser le nouveau collaborateur, comme s’il était un prospect à charmer et convaincre. La transparence, l’échange et une culture d’entreprise rodée sont les clés d’un onboarding réussi. Un collaborateur bien accueilli est un employé rapidement engagé, à l’aise et qui saura faire force de proposition dans son travail.