Avant tout, il faut que toute entreprise garde à l’esprit qu’avoir des collaborateurs engagés est un élément clé pour son succès. Pour y arriver, certaines entreprises sont désormais bien conscientes de la nécessité de mettre en place un programme de reconnaissance des compétences, notamment celles des jeunes talents, ce qui coûterait largement moins cher qu’un éventuel désengagement de ces collaborateurs. Une fois l’idée de la reconnaissance appréhendée, il serait judicieux de se poser une question fondamentale concernant le degré d’adaptabilité de ces programmes aux nouvelles générations de collaborateurs. Car oui, ce qui constituait une récompense autrefois peut être un acquis aujourd’hui, les jeunes talents ont certainement de nouvelles exigences et aspirations que les entreprises pourraient satisfaire en guise de reconnaissance.
Traditionnellement, et dans un contexte où la fidélisation des collaborateurs n’était point un souci pour les employeurs, les systèmes de reconnaissance et de récompense s’intéressaient uniquement à ce qui relevait du ‘’concret’’, soit des bonus financiers, des augmentations de salaires, des primes, etc. De nos jours, la concurrence est à un niveau si élevé que d’autres formes de récompenses s’imposent pour retenir ses talents, surtout si l’on prend en considération la fameuse pénurie de talents presque partout déplorée. Or, les entreprises modernes adoptent des stratégies de reconnaissance basées sur les résultats et orientées performance et durabilité.
Reconnaissance immédiate et choix des récompenses
Plusieurs entreprises, faute de temps ou par manque d’advertance, commettent cette fatale erreur d’attendre jusqu’à l’évaluation annuelle pour récompenser leurs meilleurs collaborateurs, ce qui d’un côté expose la réalisation du talent en question à une certaine sous-estimation car l’effet est toujours plus intense quand il est immédiat et, de l’autre côté, fait perdre à la personne récompensée cette joie qu’elle aurait ressentie si la reconnaissance était immédiate. Donc, il serait plus bénéfique d’opter pour des programmes basés sur la nouvelle technologie et qui permettent de reconnaître et de récompenser les comportements au fur et à mesure qu’ils se produisent, ce qui est plus efficace pour avoir un impact positif sur les collaborateurs.
Par ailleurs, et comme précité, ce qui ferait l’objet d’une heureuse récompense pour un collaborateur pourrait ne pas intéresser un autre. Et si les membres de vos équipes pourraient choisir eux-mêmes leurs récompenses, ne serait-il pas meilleur ? La réponse est clairement « si ». Toutefois, et afin d’éviter de recevoir des propositions de récompenses au-delà des capacités de l’entreprise, celle-ci peut tout simplement en élaborer une liste et laisser le choix à tout un chacun, ce qui rendrait votre système de reconnaissance plus efficace, personnalisé et satisfaisant pour tout le monde.
Une reconnaissance en plein public !
Certes la reconnaissance individuelle est efficace et son impact est non négligeable mais, de manière générale, le collaborateur en question est le seul à en bénéficier. Si l’on vise un intérêt commun, il serait préférable que cette reconnaissance soit vue par tous les membres de l’équipe ou encore partagée sur les réseaux des collaborateurs. Ce caractère ‘’public’’ de la reconnaissance renforce l’esprit d’équipe et le travail de groupe et encourage les pratiques productives au sein de votre organisation. Cela dit, il est recommandé d’instaurer une certaine culture de reconnaissance, que ce soit à travers les mails envoyés, les réunions tenues ou encore les simples conversations de tous les jours.
Par ailleurs, il convient de préciser que l’instauration de cette précieuse culture de reconnaissance ne se limite point aux grandes entreprises. En fait, le personnel est toujours le plus important atout de quelconque entreprise, qu’il soit de 30 ou de 3 000 collaborateurs, et la mise en œuvre d’un programme de reconnaissance est une clé majeure pour faire de l’entreprise un milieu de travail positif et propice à la performance et à la créativité.
Outre cela, il faudrait inciter les collaborateurs à reconnaître les réalisations les uns des autres. Car oui, cette reconnaissance entre pairs brise cette mauvaise idée de ne considérer que la reconnaissance descendante de la part des gestionnaires. Si cette dernière forme peut engendrer récompense concrète, la reconnaissance entre collègues favorise, elle, un sentiment de camaraderie, de travail d’équipe et d’union qui, certainement, fait la force.