Si on mêle monde pro et privé, le test MBTI est le test le plus utilisé et on dénombre plus de 1,5 millions de questionnaires passés chaque année. Ce test peut aussi se vanter d’être très ancien (il a été mis au point en 1962). Il est donc impossible de ne pas en parler !
Le Myers Briggs Type Indicator, plus couramment appelé par son signe MBTI, a été développé en 1962 par une mère et sa fille, à savoir Isabelle Briggs-Myers et Katharine Cook Briggs. Ce test se base sur les travaux de Carl Gustav Jung, un psychiatre suisse. On l’utilise dans le monde professionnel, et plus particulièrement dans le recrutement, comme dans le domaine personnel, où il offre maintes voies de développement, cela en dévoilant le type de personnalité ainsi que beaucoup d’informations y ayant trait.
Il offre aussi plusieurs autres opportunités pour mieux faire ses choix, notamment dans le cas où on envisage une reconversion professionnelle, ou lorsqu’il faut décider si une personne peut ou non être qualifié pour un poste managérial (capacité à gérer et à prendre des décisions). On l’utilise également dans l’établissement de bilans de compétence.
Les quatre lettres qui résument tout
Une fois passé le test, l’interviewé trouve un résultat : quatre lettres toutes simples qui, combinées, en disent beaucoup sur sa personnalité. Selon les auteurs du test, il s’agit de : le chercheur (INTP), l’organisateur (INTJ), l’entrepreneur (ENTJ), l’inventeur (ENTP), l’idéaliste (INFP), le psychologue (ENFP), le conseiller (INFJ), l’animateur (ENFJ), l’artisan (ISTP), l’administrateur (ISTJ), le promoteur (ESTP), le manager (ESTJ), l’artiste (ISFP), le protecteur (ISFJ), l’acteur (ESFP) et le bon vivant (ESFJ).
Cette combinaison provient de pourcentage majoritaire obtenu (51% ou 99% c’est pareil ; c’est exagéré mais bon…) aux questions ayant trait à quatre traits de caractère bien distincts :
Orientation de l’énergie : Extraversion (E) / Introversion (I)
Recueil d’information : Sensation (S) / Intuition (N)
Prise de décision : Pensée (T) / Sentiment (F)
Mode d’action (donc ce qui est extraverti): Jugement (J) / Perception (P)
Lecture !
Il est conseillé de passer le test auprès d’un praticien MBTI, si on veut une plus grande garantie de fiabilité (et de compréhension). La lecture est quelque peu ardue et repose sur des concepts de fonctions dominantes, auxiliaires, tertiaires et inférieures, que nous tenterons d’expliquer.
Pour ce qui est des fonctions dominantes et auxiliaires, les choses à comprendre sont que :
Première des choses à savoir, la fonction dominante est-elle introvertie (I) ou extravertie (E) ? Et nous pouvons répondre à cette question avec l’unique première lettre. Mais la fonction dominante n’a pas encore été définie pour autant. Pour ce faire, il faut jeter un œil sur la quatrième lettre, qui concerne la préférence qui est toujours extravertie : est-ce l’axe de perception (P) ou celui du Jugement (J) ? Ces deux lettres combinées (ExxP, IxxJ, IxxP ou ExxJ) nous donnent sur quoi repose la fonction dominante, à savoir la deuxième ou la troisième lettre. Pour les ExxP et IxxJ, la fonction dominante est donnée par la deuxième, mais pour les IxxP et ExxJ elle l’est par la troisième. Et inversement pour les fonctions auxiliaires…
Là il faut savoir que les fonctions tertiaires et inférieures sont respectivement complémentaires des fonctions auxiliaires et dominantes. Et nous aurons donc pour un individu INTP, par exemple, le résultat suivant :
Fonction dominante : la pensée (T) Introvertie (Ti, la première et la troisième lettre).
Fonction auxiliaire : l’intuition Extravertie (Ne, la deuxième lettre, et l’opposée de la première).
Fonction tertiaire (qu’il peut développer) : Sensation Introvertie (Si, complément de la fonction auxiliaire).
Et, finalement, fonction inférieure : Sentiment (F) Extraverti (Fe, complément de la fonction dominante).
Voici des exemples de questions que ce test propose :
Exemple 1
Je suis une personne qui :
A un grand cœur.
Garde la tête froide.
Exemple 2
Qu’est-ce qui vous décrit le mieux ?
Je communique de façon directe et honnête, et je préfère ne pas supposer des choses qui n’ont pas été dites.
Je ne peux pas m’empêcher de lire entre les lignes et de sentir, que ce soit justifié ou non, que je sais où les gens veulent en venir et quelles sont leurs motivations.